Les boulets
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Olivia Grégoire
amie du MEDEF 💸
Catégorie ministre
Secrétaire d'État à l’économie sociale et solidaire, elle n’a de solidarité qu’avec les entreprises, à qui elle distribue des milliards. En échange ? Elles doivent publier chaque année une présentation de leur stratégie écologique. Si avec ça on ne sauve pas le climat !
“Contrairement à ce qu’on pourrait croire, j’ai une grande expérience en développement durable : le développement durable n’est pas que l’écologie !” On cherche encore ce qu’Olivia Grégoire a voulu dire. Ce qui est sûr, c’est qu’elle s’exprimait dans le cadre du débat sur l’obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour les entreprises aidées par le plan de relance. Olivia Grégoire voulait justifier son refus catégorique de contraindre les industries polluantes (aérien, automobile) à agir pour le climat en échange de l’argent public versé pour les aider à traverser la crise du coronavirus. Elle incarne à merveille la croyance d’un monde où l’on produit et consomme sans borne sur une planète aux ressources limitées. Forcément, à un moment, ça coince. Mais ça, un boulet du climat ne le comprend pas.
Au sujet de l’argent public versé pour aider les entreprises polluantes, Olivia Grégoire estime que les député·es et ONG exigent des contreparties “trop tôt et trop fort”. Sa proposition pour affronter le péril climatique ? Demander aux entreprises de publier le bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre et leurs objectifs climatiques (ce qui est déjà prévu par la loi), sans aucune obligation de résultat ou sanction à la clé ! Bref, elle refuse de tenir son rôle de décideuse politique – fixer des règles.
Vous aimez la start-up nation ? Vous aimerez le start-up language :
Oui il est possible de faire du #purposewashing avec la #raisondetre, c’est pour cela que nous avons conçu une fusée à plusieurs étages, avec les sociétés à mission, avec les fondations d’actionnaire... La contrainte varie, Il sera impossible de faire du «societeamission-washing» pic.twitter.com/QitPmJ2QgD
— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) November 14, 2019Deux ans plus tard, Olivia Grégoire verse des milliards aux entreprises polluantes sans aucune contrepartie. Le paradoxe, c'est elle.
⏰La France est en retard.On est les derniers de la classe en terme de fiscalité pour l’écologie
— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) October 23, 2018
🤔On est complètement dans le paradoxe: on s’émeut de la démission de Nicolas Hulot et de l’état de la planète mais quand il faut agir il n’y a plus personne!#RadioBrunet @RMCinfoInterpellée par email par des citoyen·nes soucieux que les aides publiques allouées aux grandes entreprises soient assorties de contreparties, Olivia Grégoire s’est émue du coût carbone (mineur) de cette interpellation au lieu de répondre sur le fond :
♻️ En // nous avons reçu 20.000 mails copés-collés pour le PLFR2
— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) June 30, 2020
Vous comptez battre votre record en #PLFR3?
281 milliards d'emails ont été envoyés dans le monde/ jour, en 2018.
Avec une moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est 410 millions de tonnes de CO2
♻️Quel intérêt ? 🤔 pic.twitter.com/Hcw8PevuxD